Ce jeu vidéo publié par le studio Archiact en 2023 est explicitement inspiré par les livres d’Isaac Asimov. Même si les personnages principaux ne se trouvent pas dans Isaac Asimov, les lieux et les dates évoqués dans la fiction du jeu sont les mêmes que dans le Cycle de Fondation. La date de la fiction est précise : après la mort d’Hari Seldon, alors que l’Empire est encore debout, mais que la Fondation n’est qu’à ses débuts. Nous sommes dans un entre-deux que le joueur devra faire évoluer peu à peu.

Visuel officiel donné par l’éditeur : Press Kit (journeytofoundation.com)

Un des buts de ce site est de faciliter la compréhension du joueur pour la fiction racontée dans Journey to Foundation.

Généralités

Développé par Archiact, studio d’une centaine de personnes spécialisé dans la VR, responsable de l’adaptation de Doom III en VR, d’un jeu Marvel pour un casque de réalité augmentée Lenovo et d’un jeu de plongée, fondé en 2013 et fermé mi-2024.

Le jeu est fait pour la réalité virtuelle. Il est disponible sur plusieurs stores et appareils : Meta quest, PSVR, Steam.

Affichage d’Asimov

L’originalité de ce jeu est d’être associé explicitement aux livres d’Asimov. On trouve plusieurs mots clés pour caractériser cette association : inspiration, fondement ou adaptation :

• « JOURNEY TO FOUNDATION, INSPIRED BY ISAAC ASIMOV’S ICONIC NOVELS » (site web)
• « JOURNEY TO FOUNDATION, BASED ON ISAAC ASIMOV’S INCONIC BOOK SERIES » (Sous-titre qui apparaît dans le trailer vidéo)
• Dev Log 001: Adapting Asimov’s Foundation to VR (Titre d’une vidéo explicative)

De quelle genre d’adaptation s’agit-il ?

D’après nous, il ne s’agit pas d’une adaptation d’un livre en particulier, mais plutôt d’une création à l’intérieur de l’univers d’Asimov. Il est possible aussi que d’autres œuvres aient inspiré Journey to Foundation, comme l’Univers de Star Wars, avec la force mentale, les marchands rusés. Mais à l’inverse de Star Wars, dans Asimov et Journey to Foundation, il n’y a pas de méchant très méchant, il n’y a que des personnages et des choix qui se défendent rationnellement. Il n’y a pas non plus de forme de vie extraterrestre chez Asimov, comme dans le jeu.

Présence d’Asimov

Comme nous l’avons dit, ce jeu n’est pas l’adaptation d’un livre précis d’Asimov, mais nous pouvons tout de même trouver certains livres d’Asimov qui ont plus particulièrement inspiré le jeu. D’après nous, en premier viennent Prélude à Fondation, L’Aube de Fondation puis Fondation. Comme inspiration secondaire, il y a Fondation et Empire, Seconde Fondation et Tyrann. Les romans avec Elijah Baley sont moins présents d’après nous.

Certains exemples sont plutôt développés dans une autre page, celle sur les personnages principaux du jeu.

• La société des Zor fait penser clairement à celle de Mycogène que l’on visite dans Aube de Fondation, parce que les Zor et les Mycogéniens sont imprégnés de croyance et de rituels, ils font attention à leur apparence, ils pensent être reliés à un peuple ancien, préserver des archives uniques, ont une sorte de fierté qui peut mener à de l’hostilité, mais aussi parce qu’au coeur de leur temple se trouve… un robot !
• On rencontre Yugo Amaryl dans Prélude à Fondation et le « radiant » est décrit dans L’Aube de Fondation.
• Les pouvoirs mentaux de Ward : Wanda de L’Aube de Fondation en a aussi. (Cycle p. 653-662) Wanda est considérée comme « mentaliste », elle peut lire les pensées et les forcer sensiblement.
• Une héritière du pouvoir, sentant que l’Empire se morcelle, qui est sensible à Hari Seldon et à la psychohistoire comme Astoria : Rachelle dans Prélude à Fondation (325-335). Rachelle est plus âgée qu’Astoria, mais comme elle, elle est intéressée par le pouvoir et elle connaît les bonnes manières.
• La vice-reine : féminisation du poste de « vice-roi » présent dans le premier volume de Fondation. Le vice-roi est le plus haut rang après l’Empereur.
• Le pouvoir central reste fort même si les ennemis sont plus nombreux : p. 334 « Il y a bien vingt-cinq millions de mondes sur lesquels sont éparpillées les forces impériales […] Nos forces, en revanche sont toutes regroupées ici »

Tous les numéros de page renvoient à l’édition Omnibus, Le Cycle De Fondation, Tome 1.

Des citations

• »La violence est le refuge de l’incompétence. » Salvor Hardin, maire de Terminus

• »Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir, il faut aussi savoir improviser. » Salvor Hardin (phrase souvent affichée dans les moments de chargement après un échec)

Site officiel

https://www.journeytofoundation.com

https://www.journeytofoundation.com/press-kit

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